Notes :
- Cet article traite de la méditation orgasmique, qui pour des raisons d’adaptation et de droits est ici appelée orgasmie méditative. Les deux désignent la même pratique.
- L’orgasmie méditative peut sembler hétéro-normé/hétéro-normative.
Cette pratique ne nécessite aucunement d’être attiré sexuellement ou amoureux-se de son-sa partenair-e. L’orientation sexuelle des pratiquants n’a donc pas d’importance. Ceci étant dit, l’orgasmie méditative tiens compte des conditionnements culturels et éducatifs qui sont généralement différents pour les personnes identifiées garçons ou filles. Même dans les familles qui ne ‘normalisent’ pas leurs enfants, la culture par les films, contes, lectures etc transmet un mode de pensée qui touche la majeur partie de la population.
Cette pratique est une réponse à cet état des lieux. - Pour ce qui est du genre, nous privilégions un clitoris (quel que soit le genre de la personne en possession de ce clitoris) et le bout d’un index gauche. Aux vues des conditionnements culturels, les hommes ‘cis’ semblent bénéficier le plus de cette position, et il est préférable pour une femme d’avoir passé le temps nécessaire pour être libre de ces conditionnements avant de prendre la position de « stroker » régulièrement.
« Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade. » Jiddu Krishnamurti
C’est vrai aussi pour les relations et la sexualité.
Faits :
- 70% à 80% des femmes disent avoir des ‘difficultés’ à ‘atteindre’ l’orgasme.*1
(Sont-elles pour autant insatisfaites?)
Nous voici donc avec une majorité des femmes qui se sentent ‘anormales’ sexuellement. - Il faut dire que la ‘référence’; “Freud, […] estime que l’orgasme clitoridien, est un stade immature et archaïque de l’expression de la sexualité féminine [..] en attendant un jour de découvrir sa vraie sexualité, révélée par la pénétration masculine et le phallus tout puissant. Ce n’est donc que tardivement, d’après Freud, avec le renoncement à son orgasme clitoridien, infantile et immature, que la femme peut accéder à sa sexualité d’adulte, en obtenant enfin un orgasme vaginal. Les femmes qui n’en ont pas sont des femmes frigides.” *2
- La première description exacte du clitoris a été publiée en 1998 par le Dr Hélène O’Connell du Royal Melbourne Hospital et réalisée à partir de dissections anatomiques. *3
- Presque 10 ans plus tard, en 2009-2010, nous avons eu droit aux premières échographies du clitoris réalisées par la gynécologue et obstétricienne française Odile Buisson. *3
- “En 4e, [seulement] 49% des adolescentes ont répondu « oui » à la question « Avez-vous un clitoris ? » 10% pensaient ne pas en avoir, selon une étude menée dans un collège de Montpellier en 2009. Et seulement 14% d’entre elles connaissent sa fonction érogène, indique le sexologue Jean-Claude Piquard dans son livre; La Fabuleuse Histoire du clitoris.
Presque tous les élèves de 13-14 ans savent dessiner et annoter le schéma d’un pénis, mais pour ce qui est de reproduire une vulve, ils sont nombreux à sécher.” *4 - Beaucoup ont des difficultés à accepter et aimer leur corps tel qu’il est, beaucoup de femmes en particulier, et notamment leur sexe. Certaines recourent même à la chirurgie esthétique pour le modifier : labioplastie. « Après le visage, les seins, les hanches, la chirurgie plastique cible le sexe des femmes : aux Etats-Unis, la vaginoplastie est devenue une pratique presque ordinaire. On se fait opérer pour le confort, l’esthétique ou le plaisir. Faut-il donc se faire remodeler le sexe pour séduire ? Il y a une trentaine d’années, les interventions sur le sexe féminin ne se concevaient que dans des cas pathologiques. Aujourd’hui des femmes demandent qu’on leur redessine la vulve, qu’on resserre le diamètre de leur vagin»*5
Pourtant : beaucoup d’hommes (hétéros) sont fascinés par le sexe des femmes. « 86% aiment le sexe de leur copine (84% lui trouvent un bon goût).” *6
- Lors de mes coachings et ateliers, beaucoup de personnes ne savent pas ce qu’elles désirent, ont du mal à dire non, du mal à recevoir, du mal à communiquer autour de leur corps.
- Que ce soit mes amants ou mes clients en coaching, la plupart des hommes que je questionne ne savent pas me décrire les sensations qu’ils ressentent dans leurs corps pendant leurs rapports sexuels et autres interactions sensuelles. Hormis au moment de leur orgaste ou orgasme. *7
- “Boys don’t cry”, “Sois pas une mauviette”, “Soit fort”, “Pleure pas”, “Faut pas être triste” etc. Beaucoup d’entre nous évoluons dans une culture réprimant les émotions et les garçons tout particulièrement. À force de vouloir ou devoir se renforcer, ils n’en développent pas l’expression de leur sensualité (ce serait très mal vu). Ils en viennent à se ‘durcir’ tant émotionnellement que ‘tactilement’.
- Plusieurs hommes m’ont témoigné qu’à la puberté, ils sont privé ou se privent eux-mêmes d’affection, de touché, de tendresse purement gratuite et non sexuelle.
- Peurs des femmes :
– Peur de la grossesse a longtemps été omniprésente, et l’est toujours pour certaines.
– Peur de ne pas ‘tomber enceinte’.
Ces peurs sont évidemment partagées par certains hommes dans une moindre mesure.
– Peur de l’agression.
– Peur d’être jugées (‘pute’, ‘salope’, ‘sainte-nitouche’, ‘coincé’, ‘nympho’ etc.)
– Abandonnée, utilisée, etc.Peurs pour tous :
– Les maladies (arrivée du sida) - Je passe sur les problèmes de santé liés à l’utilisation de la pilule. *8
Mes hypothèses :
- Le désir des femmes et leur plaisir a été plus que tabou, il a été dangereux. À travers les différentes époques et cultures, le sort réservé aux femmes adultères, aux sorcières (à qui on reprochait une sexualité débridé *9, aux “hystériques” *10 etc, est peu enviable.
- La sexualité, le plaisir, le désir des femmes a été muselé et contrôlé de multiples façons : réservée à la procréation, codifié par les religions, au sein de mariages arrangés.
Excision et autres mutilations (pratiquées en Europe au 19ème et 20ème siècle *11).
> J’imagine que leur plaisir était si dangereux à vivre qu’elles se sont ‘coupées’ de leur sexe elles même : préférer ne pas sentir de désir du tout que de ne pouvoir l’assouvir ou courir autant de danger pour le vivre.
> J’imagine que tout cela a laissé des traces profondes dans l’inconscient collectif. Les hommes se sentent (plus ou moins consciemment) le droit de contrôler et juger la sexualité des femmes et les femmes sont ‘déconnectées’ de leur sexe, de leur désir, de leur puissance.
Je constate d’ailleurs que beaucoup de femmes ont du mal à le ressentir physiquement hormis dans la douleur. Je constate une différence énorme chez moi comme chez les femmes que j’accompagne avec un ‘avant-après’ les pratiques de connections à leur sexe. Différence en termes de sensations, désir, libido, affirmation de soir, confiance, énergie, humeur. - Quand les jeunes arrivent à la sexualité partagée, les jeunes hommes ne connaissant pas bien l’anatomie des femmes et elles-mêmes, comme nous l’avons vu plus haut ne connaissent pas bien la leur. N’ayant pas non plus appris à communiquer, ils fonts « comme s’ils savaient », s’inspirent de ce qu’ils ont pu voir/trouver (de nos jours c’est souvent les films pornos). Et avancent au petit bonheur la chance, en espérant que tout se passe bien.
- Beaucoup de jeunes hommes placent leur estime d’eux-mêmes dans leurs capacité à ‘donner’ du plaisir à leur partenaire, la faire jouir, etc. Il y a donc beaucoup de stress pour ‘assurer’, ‘durer’, bander comme et quand il faut. Cette pression qu’ils se mettent sur eux-même se répercute sur leur partenaires qui se disent qu’elle ‘doivent jouir et ‘assurer’ de leur côté pour ne pas ébranler l’estime de leur partenaire. Elles simulent ou en rajoutent un peu et culpabilise même parfois de ne avoir assez de désir, plaisir, jouissance etc. En bref ; tout le monde joue le jeu de la performance dans tous les sens du terme et se perdent en chemin à en oublier ce qu’ils désir vraiment.
- Beaucoup de « mal a dit » telles que la dépression, la fibromyalgie, le burn out (ce fût mon cas) sont, à mon avis en grande partie à de grosses carences orgasmiques et le déséquilibre hormonal qu’elle induit. Idem pour les irritations, mycoses, infections urinaires, vaginisme, anorgasmie, etc. Je pense que c’est une réaction du corps quand on ne l’écoute pas, ne le respecte pas, quand on le force, quand on essaye de le conformer à une idée plutôt que de l’observer, l’accepter et lui laisser la place se s’exprimer.
D’où mon proverbe préféré :
«Quand on cherche à rentrer dans le moule, on devient tarte.» (auteur inconnu)
Et c’est aussi vrai dans la sexualité !
Qu’est-ce que la méditation orgasmique ?
L’orgasmie méditative est une pratique, qui se fait à deux, une personne disposant d’un clitoris et l’autre d’un indexe gauche de préférence. Tel un rituel japonais, elle est très précise et codifiée. Le cœur de la pratique consiste en 15 minutes durant lesquelles la personne qui caresse : stroker caresse le clitoris de la personne qui reçois les caresses : strokee.
La pratique commence et finis par un ‘ancrage’ qui est un sas entre la vie de tous les jours et son état mental et la pratique. La communication y est très importante et codifiée de façon à en éliminer tout jugement ainsi que toute recherche d’analyse, interprétation, explication, justification. C’est à dire une communication qui ne stimule pas le néo-cortexe, cette partie du cerveau propre aux humains qui commente, juge, critique, analyse tout et qui est incompatible avec l’orgasmie…
L’orgasmie méditative est une réponse à cet état des lieux décrit ci-dessus. Il permet un ‘déconditionnement’ afin que les personnes soient guidés par leurs sensations et leurs désirs (aussi uniques, surprenants, singuliers, utopistes soient-ils).
Je parle des désirs qui viennent de l’intérieur. Mon souhait est que chacun-e deviennent ‘souverains’ de leurs corps et de leur vie, moins influençables & plus responsables.
“Si l’œuf est brisé de l’extérieur, la vie prend fin. S’il est brisé de l’intérieur, la vie commence. Les meilleures choses arrivent toujours de l’intérieur.” Jim Kwik
Maintenant… imaginez un monde où l’orgasme n’est pas jugé, comparé, pourchassé, traqué.
Un monde où toutes les sensations sont toutes accueillies de façon égale.
Imaginez que l’orgasme se redéfinisse et devienne orgasmie. Il s’agit de l’ensemble des sensations subtiles ou intenses, infime ou spectaculaires et que nous ne contrôlons pas.
Imaginez une pratique où les hommes peuvent observer le sexe des femmes dans différents moments, sans peur de mettre peur partenaire mal à l’aise.
Observer le sexe de leur partenaire changeant à chaque instant.
Imaginez une pratique où les femmes s’entendent parler de leur sexe sans aucun jugement ni comparaison, ni critique.

Exemple : « tes lèvres externes sont brunes, le capuchon de ton clitoris est plus clair et tes lèvres internes sont ouvertes et lisses. »
Imaginez une pratique où les hommes ne se sentent pas obligé de tout savoir, laissent tomber la volonté de tout comprendre, tout maitriser, et du coup observent et ce qu’ils ressentent dans leur corps. Ils sortent de la performance et autre pression sur leur partenaire. Ils apprivoisent l’inconnu & s’accordent au présent.
Imaginez un cadre sécurisant où les femmes ont l’espace et le temps de ressentir leur désir. D’apprivoiser leur corps, leurs sensations.
Imaginez une communication simple et claire, sans enjeux. Où nous apprenons à accueillir un non comme un oui.
Cette pratique où nous apprenons à observer, écouter, ressentir les changements et sensations
les plus intenses comme les plus subtiles.
Une pratique où ni l’un ni l’autre attend de l’autre qu’il lise dans nos pensée, qu’il réussisse quoi que ce soit. Un moment sans performance, sans résultats à atteindre.
Imaginez que l’orgasme se redéfinisse et devienne un état : l’orgasmie. Ce n’est plus quelque-chose que l’on peut donner, mais quelque-chose qui ‘s’allume’ comme un feu auprès duquel on peut se chauffer ou pas. En d’autre termes, l’orgasmie est générée et non ‘donné’ la notion de donneur et de receveur se perd et les deux partenaires ‘reçoivent’.
« L’orgasme est une rivière dans laquelle on ne se baigne jamais deux fois. »
Pour y accéder, il suffit de porter une attention curieuse, ouverte et bienveillante aux sensations dans notre corps, se détendre et les laisser nous traverser. Cela nous met dans un état gouverné par notre cerveau limbique, qui gère la perception de nos sensations et émotions, ainsi que celles des autres.
« Les petits ruisseaux font les grandes rivières »
En lâchant prise sur les buts et autre normes et objectifs, nous pouvons porter toute notre attention à nos sensations les plus subtiles. L’attention amplifie nos perceptions, c’est comme notre loupe mentale. Ainsi, tout notre être est absorbé par nos perceptions, et parce que les deux partenaires observent le même point : le contact du bout du doigt avec le clitoris, ils ont une perception presque commune, et s’aperçoivent très vite qu’ils ont les mêmes perceptions aux mêmes moments. D’où une expérience de connexion, de ‘résonance’, de communion, d’unité. Qui est une autre caractéristique de l’état d’orgasmie : faire un avec.
Nous pouvons accéder à des niveaux plus profonds de cet état à condition de nous sentir en confiance parfaite avec notre partenaire.
C’est pourquoi en orgasmie méditative, tout est conçu pour mettre en sécurité.
La sécurité est apportée avec des paramètres invariables qui garantissent la pratique.
Par exemple : nous accueillons le non comme le oui.
Nous prévenons avant de toucher notre partenaire, nous portons des gants, nous prévenons avant tout changement imprévu (repositionnement pour le confort, reprendre du lubrifiant, proposition d’un changement de caresse), la pratique a toujours la même durée, la même position, les mêmes étapes. Et la communication est simplifiée et est à base de constats et de questions.
Cet état ‘plus profond’ d’orgasmie, est caractérisé par des mouvements involontaires et une perte de notion du temps, il est accessible aux hommes comme aux femmes.
L’orgasmie est un état proche ou similaire au flow*6, état dans lequel les femmes peuvent être en accouchant*7 (quand la femme se sent en sécurité totale), et pour la mère et son enfant lors de l’allaitement d’une façon plus légère. Idem cet état peut être associé ou pas de plaisir (le plaisir c’est une autre histoire encore, ça s’éduque..).
Ce qui est appelé communément orgasme nous l’appelons orgaste ou climax.
L’orgaste est un ‘événement alors que l’orgasmie n’a pas vraiment de début ni de fin car elle dépend de notre état corporel et mental.
L’orgaste ou climax réflexe physiologique clairement identifiable, un événement qui peut être accompagné ou pas de plaisir. Il dure quelques secondes et est le plus souvent suivi d’une période réfractaire. Chez l’homme il est principalement marqué par l’éjaculation.
En sortant de la théorie, des techniques et autres trucs et astuces pour nous faire jouir, les hommes développent avec cette pratique méditative une connaissance intuitive & instinctive du sexe des femmes, de leur orgasme et du ‘féminin’ et ce, d’une façon aussi tangible que de voir et sentir un sexe de femme pulser, vibrer, gonfler, mouiller sous leurs doigts.
En apportant de l’attention à leur propres corps et sensations, ils deviennent eux-mêmes plus sensibles et découvrent de nouvelles sensations, ils s’ouvrent sensuellement comme émotionnellement. Ils découvrent leur propre féminin.
Les femmes apprennent à recevoir sans se sentir redevables.
Elles apprennent à sentir leur désir et l’exprimer.
Elles apprennent à poser des mots sur leur ressentis.
Elles apprennent à se connecter avec leur sexe et à l’intégrer au centre de leur vie.
Elles apprennent à communiquer de façon simple, claire et directe.
Elles s’approprient ainsi des qualités masculines.
Les hommes intègrent leur part féminine et les femmes leur part masculine. Les deux s’équilibrent, se comprennent mieux, se sentent plus en confiance et en sécurité l’un avec l’autre et… se réconcilient.
Je m’appelle Emmanuelle et j’ai le meilleur métier du monde, j’aide les personnes à s’accepter telles qu’elles sont, s’aimer, ressentir leur corps, ressentir leur désir, l’exprimer, et communiquer pour devenir ‘souveraines’ de leur corps, leur tête, leur orgasmie et de leur vie ! J’enseigne le slow sex et l’orgasmie méditative !
Je le fais en coaching individuel, en couple ou en groupe. Je m’adapte aux désirs, besoins et limites de mes clients. Mes outils : des enseignements, des exercices avec retours d’expérience et des méditations guidées. Pour des raisons d’éthique et de valeurs personnelles je ne pratique pas avec mes clients.
Références :
*1 : http://www.linternaute.com/actualite/societe-france/l-orgasme-chez-les-francaises-des-statistiques-peu-flatteuses-et-des-solutions-1214.shtml & http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=3243 – http://www.meditationorgasmique.com/blog/climax-et-orgasme
*2 http://www.ff3s.fr/v2/data/sante_sexuelle_au_feminin/feminin11.asp
*3 : http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Desir/Interviews/Osez-le-clito-! http://www.meditationorgasmique.com/blog/articles-sur-le-clitoris-et-lorgasme
*4 : http://www.francetvinfo.fr/sciences/mais-ou-est-donc-passe-le-clitoris_98445.html
*5 : http://sexualite.aufeminin.com/forum/labioplastie-fd1670240
*6 : http://www.madmoizelle.com/homme-sexe-amour-54901 – http://www.marabout.com/les-hommes-le-sexe-et-lamour-9782501087759
*7 : http://www.meditationorgasmique.com/blog/climax-et-orgasme
*8 : http://www.aufeminin.com/societe/contraception-pilule-attention-danger-s9030.html & http://www.alternativesante.fr/contraception/pilule-on-vous-cache-la-verite-depuis-50-ans
*9 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chasse_aux_sorci%C3%A8res#La_sexualit.C3.A9
*10 https://fr.wikipedia.org/wiki/Oh_My_God!_(film) http://pelenop.over-blog.com/pages/La_clitoridectomie_comme_traitement_contre_lonanisme_dans_l_Europe_du_19eme_siecle-1160265.html
*11 : http://www.babelio.com/livres/Piquard-La-fabuleuse-histoire-du-Clitoris/544838