Il est minuit. Je reçois un appel. C’est l’une de mes meilleures amies qui, sanglotant, me raconte qu’elle vient de se faire installer un stérilet et que cela lui a coûté près de 400 $.
Elle pleure parce qu’elle se rend compte de l’injustice de sa situation. Elle est étudiante et sa paie pour les deux prochaines semaines vient d’y passer. Les coûts de ce moyen de contraception ne sont pas pris en charge par son assurance. Ni les coûts d’aucun autre, d’ailleurs.
Pourquoi est-ce à elle d’assumer cette si lourde responsabilité ? Parce qu’elle est une femme ? Parce qu’elle assume sa sexualité ? Ou parce qu’elle a décidé de veiller sur sa santé ? Peut-être bien pour tout cela.